SOURIEZ, VOUS ETES FILMES
Dernière "trouvaille" du Maire de Blaye : installer des caméras de vidéo surveillance aux deux entrées de la citadelle !
Autant cela peut s'avérer utile dans certains quetiers chauds de zones urbaines sensibles, autant cela paraît totalement injustifié à ces endroits-là.
En effet, ces lieux ne connaissent pas, heureusement, de délinquance forte.
Le coût annoncé de ces équipements s'élèverait à 15 000 euros.
Voilà une dépense dont on pourrait vraimeent se passer !
REACTION DE VINCENT LIMINIANA SUITE A L'INTERVIEW DE DENIS BALDES DANS HAUTE-GIRONDE DU 30 JUILLET 2010
P.L.U.
La ville de Blaye a engagé depuis quelques mois l’élaboration d’un plan local d’urbanisme (PLU) : rien de plus normal puisqu’il s’agit d’une obligation légale, le P.L.U. étant amené à remplacer l’ancien P.O.S. (plan d’occupation des sols).
La procédure est assez longue et comporte plusieurs phases, qui vont du diagnostic initial au document final, soumis à enquête publique avant validation par le conseil municipal.
Le maire de Blaye n’hésite pas à s’attribuer fièrement la paternité de la phase de concertation, alors qu’elle est imposée par le code de l’urbanisme qui indique que « la concertation doit permettre d’associer pendant toute la durée de l’élaboration du projet, les habitants, les associations locales et toutes les autres personnes concernées… ». Le maire est coutumier de ce type de déclaration très approximative, dans le seul but de se mettre en valeur !
Mémoire courte
Dans cet article, on peut lire aussi que la municipalité actuelle doit rattraper le temps perdu (sous-entendu, par la précédente) et que la ville se serait « reposée sur ses lauriers depuis deux décennies ».
Pour rafraichir la mémoire de ceux qui auraient oublié volontairement ou non et pour informer les nouveaux Blayais, voici quelques-unes des réalisations qui ont vu le jour à Blaye grâce à l’action de la précédente municipalité :
... pour ne citer que les réalisations les plus importantes.
Tout cela a été fait en maintenant une situation financière saine, comme l’indique l’analyse financière effectuée en 2008 par le trésorier.
De plus, la construction de la salle multifonctions avec les deux salles de cinéma, en bordure du jardin public, l’aménagement des abords de la Citadelle, le traitement des esplanades, tous ces grands travaux étaient financés à 80 % par le syndicat mixte d’aménagement de la zone centrale de l’estuaire (SMACE) et prêts à être réalisés...
Pas mal, pour une ville qui se serait « reposée sur ses lauriers » !
NB. Dans ce listing, je n’évoque pas les investissements réalisés par la communauté de communes, tels que la maison des services au public, la crèche, le centre de loisirs, le Prij ou la halte nautique…
L'ACTION SOCIALE VA-T-ELLE ETRE LA 1ère VICTIME DE LA FUSION CCB/SIVOM ?
Depuis 10 ans, les treize communes du canton de Blaye étaient partagées entre 2 structures intercommunales : neuf s’étaient regroupées pour former la CCB, quatre avaient préféré créer un Sivom.
Coup de foudre
Touchées par un véritable « coup de foudre » les 2 structures viennent de décider de reprendre la vie commune au sein de la nouvelle communauté de communes du canton de Blaye. La cérémonie officielle a eu lieu le 28 décembre 2009.
Nous nous en réjouissons, même si le contrat de mariage a été négligé, en raison d’une trop grande précipitation de certains : l’empressement du maire de Blaye à prendre les rênes de la nouvelle structure intercommunale étape indispensable dans son plan de carrière - a créé une nouvelle fracture parmi les élus. A preuve, il n’a obtenu que 31 voix sur 48 délégués.
Statu quo sur le social !
Les premières déclarations du nouveau président, Denis Baldès, ont de quoi inquiéter. En effet, quelques instants après son élection, il a affirmé vouloir appliquer « le statu quo sur le social ». Certes, les actions en faveur de l’économie et du tourisme sont indispensables, mais marquer un coup d’arrêt dans l’action sociale aujourd’hui est particulièrement inopportun. Tous les indicateurs confirment, hélas, une aggravation de la précarité. Ce ne sont pas les responsables des associations caritatives qui diront le contraire !
Budget
Nous serons particulièrement vigilants sur le vote du prochain budget. Au-delà des mots, la dotation financière accordée au C.I.A.S. (centre intercommunal d’action sociale) sera le véritable révélateur de la politique sociale de la CCB. N’oublions pas que la population concernée a augmenté de 50%, passant de 10000 à 15000 habitants, par le seul fait du regroupement. Si le budget du C.I.A.S. augmentait de moins de 50%, ce ne serait même pas le statu quo, mais de la régression : nous n’osons pas l’imaginer !
publié le 15 janvier 2010